Un hurlement

La terre trembla doucement alors que le soleil disparaissait derrière les monts lointains des régions sauvages de Mirelia. Les ténèbres s'emparèrent de la cité un peu plus renforçant leurs emprises sur les esprits des badauds déjà naturellement inquiets, les forçant même à presser le pas pour rejoindre l'illusoir sécurité de leur foyer chaud et douillet. Une lune ronde était apparue naissant dans les fôrets de l'horizon, rejoignant déjà un ciel sans étoile.

Les plus attentif perçurent l'objet dantesque qui survola la cité jouant avec les nuages pour s'y dissimuler. Peut être crurent ils le voir disparaitre derrière la masse sombre et imposante de la grande tour obscure, l'hotel sans nom, sans résident. La batisse si ancienne qu'elle paraissait ne pas avoir été bati de main d'homme mais avoir surgit des méandres de la nuit, vomie par la terre pour s'en débarrasser. Une demeure omniprésente comme imprimée, gravée, dans la mémoire des résidents de Mirélia. Et comme un frisson, toujours ces nuit là on eu put percevoir le souffle lent des pierres de l'édifice noir...

Mais cette nuit là dans le silence tranquille, en son sommet dévoré par un brouillard obscure on entendit s'élever un hurlement...

**Représentant du bien** Messages : 3 Date d'inscription : 24/09/2007

Les ténèbres se déchirèrent et les trois chasseurs ryoushi apparurent dans un nuage obscure. L'imposante masse de l'hotel les surplombait, inquiétant monolithe se détachant dans l'obscurité d'un ciel dévorant sa lune. Tout trois restèrent silencieux pendant que Keishi traçait sur le sol un cercle d'évaluation, un rituel ancien qu'il avait appris dans la bibliothèque occulte de son temple, révélant les visages cachées des objets inanimés et hantés. La petite lampe tempête accrochées à la porte de la batisse s'alluma soudain, éclairant de façon blafarde les pierres saillantes et les rides des murs. La voix de valéria, la ryoushi à l'allure éthérée presque phantomatique, résonna dans le crane de Keishi.

*Il ny'a aucune aura de quelque sorte que ce soit dans cet hôtel... Même la terre qui la porte est morte*

- Je comprends pourquoi on est ici dans ce cas...

Keishi esquissa un sourire et se concentra utilisant le don de la jeune femme Ryoushi pour percevoir avec plus de précision la nature de la personne qui dans l'ombre les observait.